Le suivi de la progestéronémie permet de déterminer le moment optimal pour programmer une césarienne et ainsi éviter une intervention en urgence avec tous les risques inhérents.
Sujet | Détails |
But de la césarienne programmée | Déterminer le moment optimal pour éviter une césarienne en urgence. Trop tôt : risque de prématurité et de mortinatalité. Trop tard : risque de dystocie une fois le travail commencé. |
Attention ! | Les valeurs de progestéronémie dans ce tableau sont en « ng ». Attention de ne pas confondre avec des valeurs en « nmol ». Il est essentiel d’avoir l’unité de mesure pour prendre des décisions adaptées. Selon les machines de mesure des laboratoires il peut y avoir des fluctuations. |
Importance de la date d'ovulation | Connaitre la date d'ovulation facilite la programmation de la césarienne. Un premier suivi de progestéronémie est essentiel, suivi de contrôles échographiques à 25 jours et à 60 jours post-ovulation. |
Date de gestation incertaine | En cas de date de gestation hypothétique, une échographie fœtale est nécessaire pour savoir quand débuter les dosages de progestérone. La date de la saillie ne doit jamais être utilisée pour calculer la date de mise bas. |
Condition pré-analytique | La progestéronémie peut varier de plus ou moins 20 % au cours d'une journée. Il est recommandé de faire les dosages en fin de journée pour plus de précision. |
Planification de la césarienne | Progestéronémie < 2 ng/mL : Mise bas imminente, césarienne immédiate. épristone possible. |
Syndrome du chiot unique | La diminution de la progestéronémie n’est pas observée dans ce cas. Seule l’échographie fœtale permet de déterminer la date de la césarienne. |
Chez la chatte | Peu d’études disponibles. Des mises bas spontanées ont été rapportées avec des progestéronémies inférieures à 5 ng/mL. |
Césarienne
Intervention chirurgicale consistant à extraire les chiots par une incision dans l’utérus de la mère au lieu de passer par les voies naturelles lors de la mise bas.
Contrôles échographiques
Examens réguliers réalisés par échographie pour suivre le développement des fœtus et s’assurer que la gestation se déroule correctement.
Dystocie
Difficulté ou impossibilité pour la chienne de mettre bas naturellement, nécessitant une intervention médicale comme une césarienne.
Échographie fœtale
Technique d’imagerie médicale permettant de visualiser les fœtus dans l’utérus et de suivre leur développement ainsi que de déterminer l’âge gestationnel.
Lice
Désigne une chienne reproductrice.
Mise-bas
Terme utilisé pour désigner l’accouchement chez les animaux, notamment chez les chiennes, lorsque les chiots naissent.
Mortinatalité
Naissance d’un chiot mort ou qui décède très rapidement après la naissance.
Ovulation
Libération de l’ovule par les ovaires. Cette étape marque le début de la période de fertilité chez la chienne.
Pré-analytique
Désigne l’étape de préparation à une analyse, incluant la collecte et la gestion des échantillons (ici, le sang) avant qu’ils soient testés en laboratoire.
Progestéronémie
Taux de progestérone dans le sang. La progestérone est une hormone clé pendant la gestation chez les mammifères, et son suivi permet de prédire le moment de la mise bas.
Saillie
L’accouplement entre un mâle et une femelle, utilisé notamment dans le cadre de la reproduction chez les chiens.
Syndrome du chiot unique
Condition où une chienne ne porte qu’un seul chiot. Cela peut compliquer la mise bas, car l’absence de multiples fœtus peut retarder ou empêcher la baisse de la progestéronémie, qui signale normalement le début du travail.
Le Cavalier King Charles Spaniel et le King Charles Spaniel sont deux races distinctes, même si elles partagent des origines communes et sont souvent confondues.
Le Cavalier King Charles Spaniel est plus grand et plus élancé, mesurant entre 30 et 36 cm au garrot et pesant entre 6 et 12 kg. Il a une silhouette sportive et élégante. En comparaison, le King Charles Spaniel est plus petit et compact, mesurant entre 23 et 28 cm au garrot pour un poids de 5 à 6.5 kg. Il présente un aspect plus trapu et joufflu.
L’une des principales différences entre ces deux races réside dans la forme de leur tête. Le Cavalier King Charles Spaniel a un crâne plat entre les oreilles et un museau plus long. Il a une apparence plus naturelle et moins modifiée. Le King Charles Spaniel, en revanche, possède un crâne bombé et un museau très court. Il bave beaucoup. Il est brachycéphale, c'est-à-dire que son visage est aplati, avec un nez retroussé. Cette différence leur donne des expressions faciales distinctes.
Le Cavalier King Charles Spaniel a de grandes oreilles tombantes, bien frangées, et de grands yeux sombres et ronds qui lui confèrent une expression douce et affectueuse. Le King Charles Spaniel a aussi de grandes oreilles tombantes, mais elles sont un peu plus courtes et moins frangées. Ses yeux, plus proéminents, globuleux, sont très ronds et grands, accentuant son visage aplati, voir écrasé.
Le Cavalier King Charles Spaniel est un chien affectueux, sociable et joueur. Polyvalent, il aime le canapé mais est aussi adapté aux familles qui aiment les promenades et les jeux en plein air. Il aime interagir avec son environnement. Le King Charles Spaniel, en revanche, est plus calme et réservé voir timide. Il préfère la tranquillité et convient mieux aux foyers plus calmes. Moins actif que le Cavalier, il recherche davantage le retrait dans un endroit calme avec peu d'activité physique.
En termes de santé, le Cavalier King Charles Spaniel peut être sujet à des problèmes cardiaques ainsi qu'à des troubles neurologiques comme la syringomyélie. Il est impératif de choisir un éleveur compétent qui sélectionne et teste ses reproducteurs. Le King Charles Spaniel, en raison de sa brachycéphalie, peut souffrir en plus de problèmes respiratoires et oculaires. Les deux races peuvent être touchées par des problèmes de santé similaires, mais leur morphologie unique entraîne des risques élevés (voir systématique) pour le King Charles Spaniel. En raison d'un pool génétique insuffisant, le King Charles Spaniel, contrairement au Cavalier King Charles, est toujours atteint d'une pathologie.
Bien que le King Charles Spaniel soit un chien attachant et doux, je déconseille son adoption en raison de ses nombreux problèmes de santé, qui ne peuvent être éliminés par la sélection. Le pool génétique de cette race est très restreint, ce qui ne permet pas d'améliorer sa santé à long terme.
La confusion entre le King Charles et le Cavalier King Charles a nui à la réputation de ce dernier, pourtant doté d'une génétique diversifiée qui peut être rigoureusement sélectionnée pour produire des spécimens en bonne santé.
À mon avis, l'élevage du King Charles Spaniel aujourd'hui devrait se limiter à la préservation de l'espèce, sans encourager sa vente à des particuliers. Le Cavalier King Charles, issu d'un élevage sérieux, compétent et spécialisé, devrait être la seule race à rejoindre les particuliers en tant qu'animal de compagnie. En Suisse, le King Charles n'est pas élevé.
En Suisse, un acheteur qui n'a jamais eu de chien et qui ne possède donc pas de numéro AMICUS peut tout de même obtenir un numéro avant d'acheter son premier chiot. Le système AMICUS est le registre national des chiens géré par l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), où tous les chiens doivent être inscrits.
Les éleveurs sont tenus par la loi de garantir que chaque chiot vendu est enregistré dans la base de données AMICUS. Cela inclut la mise à jour du propriétaire dans le système avant que le chiot ne quitte l’élevage. Cette obligation permet d’assurer la traçabilité des chiens, de faciliter la gestion sanitaire et de renforcer les normes de bien-être animal.
Les bases légales incluent :
- Article 16 de l’Ordonnance sur la protection des animaux (OPAn), qui stipule que tous les chiens doivent être enregistrés dans AMICUS.
- Article 30 de l’Ordonnance sur les mouvements des animaux (OMAn), qui impose aux éleveurs et vendeurs de signaler tout transfert de chien dans les 10 jours suivant la vente.
Le non-respect de ces obligations peut entraîner des sanctions pour l'éleveur, ainsi que des problèmes pour l'acheteur, tels que des difficultés avec les assurances ou la taxe sur les chiens qui varie selon la commune.
Ainsi, il est recommandé que le futur propriétaire anticipe cette démarche avant l'achat du chiot en contactant sa commune.
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